10 façons de survivre aux crises de votre enfant (sans perdre votre dignité)



Comment gérer les crises et caprices des enfants?


Les crises d’enfants, ce cauchemard parental

C’est inévitable : ton enfant va passer par la phase des crises.
Ça commence avec les hurlements parce que la tartine est coupée en triangle au lieu d’être en carré et ça évolue vers les effondrements spectaculaires en plein supermarché.

Le plus drôle ? (Spoiler : ce n’est pas drôle.)
👉 Ça arrive toujours au pire moment.
👉 Ça teste tes nerfs comme une finale de Koh-Lanta.
👉 Tu essaies de rester calme… mais intérieurement, tu as envie de crier aussi.

Alors, comment gérer ces crises sans finir en PLS dans un coin de la maison ?
Voici 10 techniques infaillibles pour survivre aux crises de ton enfant… sans y laisser ta dignité. 


1️⃣ Le mode "Moine Bouddhiste" 🧘‍♀️

📌 Principe : Rester ZEN face à la tempête.

👉 Ton enfant hurle comme si on venait de lui annoncer l’extinction des chocolats ?
Tu inspires profondément. Tu t’imagines sur une plage, un mojito à la main. Tu ne réagis pas tout de suite.

Pourquoi ça marche ?
✔️ Parce que répondre à la crise par une crise, c’est juste une guerre des nerfs assurée.
✔️ Parce que ton calme désamorce souvent la tension plus vite que si tu rentres dans le jeu du drame.

À éviter :
C’est pas infaillible à 3h du matin après 4 réveils nocturnes. Là, même Bouddha perdrait patience.


2️⃣ Le "mode National Geographic" 📹

📌 Principe : Observer ton enfant comme un documentaire animalier.

🔍 "Voici un spécimen d’enfant en pleine crise. Remarquez ses gestes désordonnés et son regard déterminé à obtenir ce qu’il veut. On l’observe sans intervenir pour ne pas déclencher un réflexe d’attaque."

Pourquoi ça marche ?
✔️ Parce que ça permet de prendre du recul au lieu de s’emporter.
✔️ Parce que parfois, ne pas répondre immédiatement coupe court à la crise.

À éviter :
Si tu commences à imiter ses cris pour "étudier le phénomène", ça peut mal tourner. 


3️⃣ L’art de la diversion 🎩

📌 Principe : Proposer une alternative irrésistible.

Exemple :
"Je veux CE biscuit-là !"
"Regarde ! Un avion en papier ! Il vole haut !" (et bim, la crise est évitée).

Pourquoi ça marche ?
✔️ Parce que les enfants ont une capacité d’attention digne d’un poisson rouge.
✔️ Parce que parfois, ils oublient complètement la raison de leur crise si tu les fais penser à autre chose.

À éviter :
Si tu n’as aucune diversion sous la main, tu peux te retrouver coincé avec un enfant hurlant ET un avion en papier raté.


4️⃣ L’option "OK, mais…" 🤔

📌 Principe : Dire "oui", mais avec une condition impossible à remplir.

Exemple :
"Je veux une glace MAINTENANT !"
"D’accord, mais il faut d’abord qu’il pleuve des frites."

Pourquoi ça marche ?
✔️ Parce que l’enfant se retrouve face à une mission absurde et perd de vue sa colère initiale.
✔️ Parce que ça le fait rire et détend l’ambiance.

À éviter :
Si ton enfant est trop intelligent, il risque de répondre "Mais si on va à la piscine, ça peut être des frites mouillées ?". Et là, t’es foutu(e).


5️⃣ La méthode "Il faut le voir pour le croire" 🎭

📌 Principe : Lui montrer dans un miroir ou en vidéo ce qu’il fait.

"WAAAAAAAAAAH !!!!" (scène de hurlement en boucle)
"Viens voir, je t’ai filmé !"
Regard de l’enfant qui se voit hurler comme une rockstar en plein concert.

Pourquoi ça marche ?
✔️ Parce que parfois, ils ne réalisent pas l’intensité de leur crise.
✔️ Parce que les voir eux-mêmes en mode "drama" peut leur faire relativiser.

À éviter :
Si ton enfant adore le drama, il pourrait s’auto-admirer et amplifier sa crise. Oups.


6️⃣ La technique du CDI 🤫

📌 Principe : Répondre par un murmure ultra-calme.

L’enfant crie de toutes ses forces ? Toi, tu parles très doucement.

Pourquoi ça marche ?
✔️ Parce que c’est déstabilisant. Il s’attend à ce que tu cries aussi… et il doit se calmer pour entendre ce que tu dis.
✔️ Parce que ça installe une ambiance calme au lieu de nourrir la crise.

À éviter :
Si tu murmures trop doucement, l’enfant risque de te faire répéter 10 fois (et là, c’est toi qui vas crier).


7️⃣ L’option "Et toi, tu ferais quoi ?" 🤷‍♀️

📌 Principe : Lui faire réfléchir sur sa propre crise.

Exemple :
"JE VEUX DES BONBONS MAINTENANT !!!"
"Ok, imagine que tu sois moi. Ton enfant crie pour avoir des bonbons. Tu ferais quoi ?"

Pourquoi ça marche ?
✔️ Parce que ça active son cerveau au lieu de son instinct de crise.
✔️ Parce que ça peut le faire rigoler (et donc détourner son attention).

À éviter :
Si ton enfant répond "Bah je me les donne, mes bonbons.", tu sais que t’as affaire à un futur négociateur de haut niveau.


8️⃣ La technique de l’enregistrement vocal 🎙️

📌 Principe : Lui faire écouter ses propres cris en direct.

L’enfant crie, tu l’enregistres discrètement et tu lui fais écouter en boucle.

Pourquoi ça marche ?
✔️ Parce que c’est ultra déstabilisant pour eux.
✔️ Parce qu’ils réalisent le bruit qu’ils font (et que c’est un poil abusé).

À éviter :
Si ton enfant est du genre compétiteur, il pourrait se dire "Oh cool, j’ai encore de la marge pour crier plus fort !"


9️⃣ L’option "Le câlin surprise" 🤗

📌 Principe : Désamorcer la crise… avec un câlin.

Oui, ça peut paraître contre-intuitif (parce qu’avouons-le, notre premier réflexe est plutôt de vouloir fuir), mais parfois, la crise cache juste un trop-plein d’émotions que ton enfant n’arrive pas à gérer.

👉 Au lieu de te battre avec lui… serre-le dans tes bras !

Pourquoi ça marche ?
✔️ Parce qu’un câlin stimule la production d’ocytocine (hormone de l’apaisement).
✔️ Parce que parfois, il a juste besoin de sentir qu’on est là.
✔️ Parce qu’il ne s’y attend PAS DU TOUT (et ça coupe court au drame).

À éviter :
Si ton enfant est en mode "tornade incontrôlable", il risque de te repousser comme un ninja. Dans ce cas, reviens à l’option "Moine Bouddhiste" (voir astuce 1).


🔟 La technique de "l’anticipation stratégique" 🔮

📌 Principe : Mieux vaut prévoir que subir.

Beaucoup de crises sont liées à la frustration, à la faim ou à la fatigue.
Si tu sais que ton enfant va entrer en mode "Gremlins affamé" à 18h30… anticipe avant qu’il ne devienne incontrôlable.

🔹 Avant de partir faire les courses : "Bon, on y va, mais pas de bonbons aujourd’hui, ok ?"
🔹 Avant un long trajet : "Tu veux emmener un petit jeu pour patienter ?"
🔹 Avant un changement : "Dans 10 minutes, on arrête le parc. Tu préfères partir en courant ou en sautillant ?"

Pourquoi ça marche ?
✔️ Parce que l’enfant est préparé au lieu de se sentir pris au piège.
✔️ Parce que ça évite les crises inutiles (et préserve ta santé mentale).

À éviter :
Si ton enfant est du genre à tester systématiquement tes limites, il pourrait voir ça comme une négociation à chaque fois… et là, t’as pas fini. 


Pas de méthode miracle, juste de la survie intelligente

Les crises sont inévitables. Mais avec ces 10 techniques, tu as de quoi gérer sans exploser (du moins, la plupart du temps).

📢 Et toi, c’est quoi TA technique secrète pour gérer les crises ? Partage en commentaire ! 💬


🧐 Le saviez-vous ?

Les crises de colère sont un passage obligé du développement de l’enfant : elles lui permettent d’apprendre à gérer ses émotions. Et bonne nouvelle : elles diminuent après 5-6 ans (en théorie). 


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